Les coupelles menstruelles SI-BELL

Une protection intime lavable et réutilisable

si-bell2Vaisselle jetable versus vaisselle lavable : facile (qui mange au quotidien dans des assiettes en carton ?). Couches jetables versus couches lavables : un peu moins facile (mais les convaincus contribuent à dérider ceux qui ne le sont pas). Protections féminines jetables versus protections féminines lavables : ça se corse. Une grande majorité de femmes n’a jamais entendu parler de coupes menstruelles lavables. Les clientes de Satoriz, si, pour celles qui se sont penchées sur le sujet et sont devenues des utilisatrices enthousiastes, séduites non seulement par l’aspect écologique mais aussi par la praticité de l’objet, et absolument pas désireuses aujourd’hui de revenir en arrière. Mais combien sont-elles ?
Ce qui est simple, c’est de comprendre pourquoi on pourrait vouloir limiter l’utilisation des tampons et autres serviettes périodiques jetables. Comme pour les couches, ou pour la vaisselle : parce que leur production, lourde en produits chimiques, ainsi que leur utilisation, nuisent fortement à l’environnement. Il s’agit, selon Greenpeace, de l’une des industries les plus polluantes au monde, notamment du fait de la surmultiplication des emballages – dans une optique purement marketing (les protections bio sont plutôt épargnées de ce côté-là, tout comme leur production est moins dommageable à l’environnement). Pollution liée à l’usage, enfin : il s’agit de déchets compliqués à gérer, longs à se dégrader et source de prolifération microbienne. Sans compter ceux qui sont jetés dans les toilettes, et polluent directement les océans.

À l’inverse, les coupes menstruelles actuelles ne produisent aucun déchet polluant. Certes, leur fabrication a un coût environnemental (limité par la fabrication de pièces uniques), mais pas leur utilisation. Les toutes premières coupes lancées sur le marché contenaient du latex, qui pouvait provoquer des allergies. Aujourd’hui, elles sont composées à 100 % de silicone, matière hypoallergénique provenant de la silice, la deuxième ressource naturelle la plus abondante sur notre planète. Le silicone utilisé est de qualité médicale et la production des coupes est réalisée en Union européenne. Il est simple à entretenir, anti-adhérent, imperméable, indéformable, incassable, et résistant aux variations de température. Il s’agit donc d’une matière saine, biocompatible et tout indiquée pour l’hygiène intime, puisque les bactéries ne peuvent y adhérer.

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En pratique

Là où ça se complique, c’est quand il s’agit de sauter le pas. Mine de rien, il apparaît toujours plus simple de ne pas bouleverser ses habitudes, et ce pour différentes raisSI-BELLons. Parce que l’on n’est pas très à l’aise avec son corps. Parce que jeter est plus rapide que laver, rincer, et replacer. Parce que l’on a déjà une routine existante, et que cette période du mois est déjà suffisamment contraignante à gérer sans qu’il faille en plus en changer. Pour tout ça… et pour des raisons qui peuvent être propres à chacune.

Loin de nous l’idée de vouloir convaincre à tout prix. Mais à voir l’enthousiasme des utilisatrices, qui ont acquis grâce à ces protections un confort qu’elles ne sont plus prêtes à abandonner, on peut se dire qu’il est bon d’en parler et de laisser l’idée faire son chemin.

Une coupe se compose d’une partie en forme de cloche et d’une tige plutôt courte. Pour l’insérer, il faut la replier sur elle-même. Une fois insérée dans le vagin (plus bas qu’un tampon), elle se déplie toute seule en créant un effet de ventouse qui la maintient en place. La coupelle SI-BELL est, à ce titre, l’une des plus souples du marché. Elle est proposée en deux tailles, S ou L, à sélectionner selon l’âge et le fait d’avoir déjà accouché par voie basse.

Par rapport à une protection « classique » (tampon, serviette)…

C’est pareil :
– Pas de risque de fuites
– À ôter toutes les 4 à 8 heures, avec des mains parfaitement propres
– Utilisable pendant le sommeil et compatible avec les activités sportives, y compris la natation
– Peut être laissée en place lorsque l’on va aux toilettes
– Comme avec un tampon, il vaut mieux s’exercer un peu au début, pendant les derniers jours des règles et éventuellement en complément d’une serviette hygiénique. Il faut être à l’aise avec cette partie de son anatomie
– Elle est invisible sous les vêtements.

C’est différent :
Diapositive 1– Il est conseillé de stériliser la coupelle avant la toute première utilisation, et entre chaque cycle
– À chaque utilisation, il est nécessaire de la laver à l’eau chaude et au savon doux et de bien la rincer avant de la replacer. Pas forcément simple si l’on se trouve dans des toilettes publiques où le lavabo est à l’extérieur des toilettes. Dans ce cas, on peut prévoir une petite bouteille d’eau pour la rincer sans savon, en gardant à l’esprit de mieux la nettoyer à la prochaine occasion.
– On la transporte dans une petite pochette en silicone pour la protéger des impuretés, et dans aucun autre contenant (pas de sac en plastique ou de boîte hermétique).
– Le sang des règles n’étant pas absorbé par la coupe, on est directement confronté à leur abondance, leur consistance, leur réalité. Ce qui est plus ou moins simple à appréhender selon la représentation que l’on se fait du cycle menstruel.

si-bell3C’est mieux :
– La coupelle est réutilisable et stérilisable à souhait. On n’a donc plus à vérifier que l’on a bien toujours sous la main (et dans le sac à main) les protections nécessaires.
– Elle est bien entendu plus économique. En moyenne, une femme dépense une soixantaine d’euros par an pour des protections jetables. Une coupelle coûte 20 euros, et dure au moins 10 ans.
– Elle est hypoallergénique. Le silicone n’entraîne pas de sécheresse vaginale et ne modifie pas la flore vaginale. À condition de respecter les règles d’hygiène énoncées plus haut, elle ne sera donc pas irritante – contrairement aux autres protections intimes – grâce au caractère antibactérien du silicone. Elle est donc plus appropriée que les tampons pour la natation, par exemple, car elle n’absorbera pas l’eau chlorée ou polluée. Elle est également mieux tolérée que les serviettes pour les femmes sujettes aux mycoses, car elle n’entretient pas l’humidité au niveau de la vulve.

CC