Bédouze et compagnie – Vitamines et minéraux bio et véganes pour toute la famille

Depuis quelques semaines, une nouvelle gamme de compléments alimentaires s’est fait une place dans notre rayon : des pots écolos en carton, des noms rigolos (Bédouze, Dédé bio, Ioda…), des goûts pomme, café ou abricot… Pourtant, ce ne sont pas des bonbons mais bien des vitamines et oligoéléments dont notre corps a besoin, notamment si l’on est végane ou végétarien. Cela méritait bien une (longue) explication avec leurs concepteurs, les Biofrères !

Des Biofrères, pour de vrai ?

On est une entreprise bio et familiale créée par trois frangins. Jérémie, qui s’occupe du marketing – il est végane, c’est lui qui a commencé ! Alexis, le scientifique (chercheur à l’Inserm, c’est du sérieux !), qui vulgarise les données et valide les formules. Et moi, Maurice, directeur de la production. On est basés dans un petit village du Nord de la France. On achète nos matières premières auprès de partenaires français et on fait tout chez nous : mélanges, compression et mise en pots.

Pourquoi vos produits sont-ils meilleurs que d’autres ?

Le marché bio des compléments alimentaires est confidentiel pour deux raisons : il est complexe de formuler les produits, et les difficultés d’approvisionnement sont réelles. On peut donc trouver des produits similaires aux nôtres, mais ils sont formulés différemment, rarement français, pas forcément végans ni écoresponsables côté emballage ! On a énormément travaillé sur la formulation pour rendre la prise des comprimés efficace et le quotidien des gens agréable. Nos B12 et D3 ont bon goût, elles sont faciles à croquer pour toute la famille, et pourtant nous avons limité l’usage d’excipients. Satoriz a sélectionné parmi nos produits ceux contenant des arômes certifiés bio. On achète les arômes pomme et abricot chez un aromaticien de confiance. L’arôme café, c’est carrément du café soluble bio issu du commerce équitable…

Alors au menu pour commencer, la vitamine B12. Pourquoi est-il important de se supplémenter en B12 ?

Le corps humain n’est pas en mesure de la produire lui-même. Un omnivore va piocher ses apports dans la viande qu’il consomme, mais il est indispensable de se supplémenter en vitamine B12 si l’on est végétarien ou végane. On trouve bien de la B12 naturelle dans certains végétaux (chlorelle, consoude, nori, spiruline), mais elle n’est pas bioactive. Cela signifie que notre organisme n’est pas en mesure d’en tirer les bénéfices que l’on attend.

À quoi sert la B12 ?

Un manque de B12 entraîne une diminution des globules rouges. Or les globules rouges servent à transporter l’oxygène des poumons vers les organes. Le rôle de l’oxygène est de convertir les nutriments issus de la digestion en énergie pure (l’ATP), utilisable à tout moment par la cellule. Si cette transformation ne peut avoir lieu, on se retrouve en état de fatigue généralisé, avec de l’anémie, des troubles du système nerveux… Pas bon du tout !

Comment savoir si l’on manque de vitamine B12 ?

Des analyses médicales permettent de mesurer l’état d’anémie et le type de carence. Mais dans l’absolu, on ne risque rien à se supplémenter de manière systématique si l’on ne mange pas ou très peu de viande : il n’y a pas de surdose possible avec la B12, le corps élimine ce dont il n’a pas besoin.

Votre B12, elle vient d’où ?

Il n’y a que deux options pour obtenir de la B12 sans avoir recours à l’animal. La première, c’est la B12 de synthèse. Elle est obtenue à partir d’une fermentation bactérienne maîtrisée de A à Z en laboratoire. C’est une forme industrielle, pas géniale car elle n’est pas bioactive et nécessite quatre étapes de transformation pour le devenir, ce qui peut réduire son efficacité. C’est une forme que nous avons fait le choix d’écarter au profit de la seconde option : la B12 d’origine naturelle. Notre Bédouze est donc issue de la symbiose entre des bactéries et des champignons shiitaké. Elle est directement bioactive et ne nécessite pas de transformation par l’organisme pour jouer son rôle dans la génération de l’énergie.

Comment bien prendre sa Bédouze ?

Les apports journaliers recommandés (AJR) sont de 2,5 µg (microgrammes) pour la vitamine B12. Mais cette recommandation ne tient pas compte du phénomène d’absorption. Or le principal problème des végé/véganes, c’est l’absorption passive via des comprimés qui ne sollicitent pas la mastication et rendent de ce fait l’absorption moins effective. Il est donc important de se supplémenter plus que ce que recommandent les experts européens, c’est pour cette raison que nous avons blindé nos comprimés avec 25 µg de B12 (soit 1 000 % des apports de référence) ! Il suffit de prendre 1 comprimé par jour au milieu du repas, en mastiquant bien ou en faisant fondre, pour atteindre le fameux AJR recommandé.

Passons au plat de résistance… Pourquoi est-il important de se supplémenter en vitamine D ?

La vitamine D sert à réduire la fatigue, renforce les os et les muscles et permet un bon fonctionnement du système immunitaire.

Dans quoi trouve-t-on de la vitamine D ?

La vitamine D est le terme générique utilisé pour désigner à la fois la vitamine D2 et la vitamine D3. Elles sont toutes les deux synthétisées par l’exposition aux rayons UVB du soleil au niveau des plantes et des champignons pour la vitamine D2 et au niveau de la peau humaine et des animaux pour la vitamine D3. Il existe donc deux sources principales de vitamine D : le régime alimentaire et l’exposition au soleil. Un nombre important d’essais cliniques a montré que la vitamine D3 était plus efficace, c’est donc avec elle que nous avons formulé notre Dédé bio.

Enchanté, Dédé ! D’où viens-tu ?

La vitamine D3 se retrouve essentiellement dans les animaux : piste non viable pour nous ! On utilise donc une source de D3 végétale : le lichen. Le lichen est le produit d’une symbiose entre un champignon et une algue. Cet étrange végétal pousse sur les rochers et les arbres depuis parfois des milliers d’années. La plupart des espèces sont toxiques, n’allez pas vous en gaver dans les bois ! Notre producteur récolte dans la nature et à la main l’espèce appelée Cladonia Rangiferina, connue sous le nom de lichen du renne, pour lequel elle constitue une source vitale de nourriture.

Comment bien se supplémenter en vitamine D ?

Un comprimé de la Dédé bio apporte en moyenne 200 % des apports journaliers en vitamine D3, soit 10 µg ou 400 UI. On est très loin du surdosage qui cause des effets indésirables à partir d’un apport quotidien de 50 000 UI, soit 1,25 mg par jour.

La Dédé c’est comme la Bédouze, tous les jours, toute l’année ?

Sauf quand on profite vraiment du soleil ! Notre conseil, c’est d’avoir recours à la Dédé bio en dehors de l’été, surtout pour les personnes pratiquant peu d’activité en extérieur sous ensoleillement et celles ayant un régime végétarien/végétalien.

En accompagnement, le chef vous propose ses oligoéléments. C’est quoi, au fait ?

C’est un sel minéral qui ne peut être produit par notre organisme.

Comme le magnésium, par exemple ?

Voilà ! Le magnésium est essentiel pour de nombreux processus cellulaires. Il participe à réduire la fatigue, à l’équilibre des fonctions psychologiques, du métabolisme, des muscles, du système nerveux… Le magnésium est principalement absorbé par l’intestin grêle de manière passive, c’est pourquoi nous proposons des petits comprimés à avaler (ne les croquez pas, ce n’est pas fait pour et il n’y a pas d’arôme abricot dedans !). Notre recette est à base de laitue de mer et d’eau de mer (vous voyez pourquoi il ne faut pas croquer ?). La laitue de mer est une algue verte que l’on a beaucoup consommée en France pendant les périodes de disette… Notre extrait est effectué avec de l’eau de mer concentrée. Des études sur cet extrait ont montré qu’il était plus assimilable qu’un extrait d’eau de mer classique.

Tu nous provoques pour un Brad’fer… Gonflé, le mec !

Peut-être, mais surveille bien ton niveau de fer ! C’est le copain de la B12. Il permet le transport de l’oxygène des poumons vers tous les tissus du corps, via l’hémoglobine, qui fournit l’énergie du vivant (la fameuse ATP). Si l’on manque de fer, on peut donc se sentir très fatigué.

Ne trouve-t-on pas suffisamment de fer dans l’alimentation ?

Le fer ne peut être apporté que par la nourriture, et sous deux formes différentes : le fer héminique (sang animal : le boudin, par exemple) et non héminique (forme végétale). Or le fer non héminique est beaucoup mieux absorbé en présence de fer héminique. En l’absence de sources animales, il est donc important que les végétariens et véganes se complémentent. D’autant que la consommation de certains polyphénols présents notamment dans le vin rouge, le café et le cacao freinent l’absorption du fer… Eh oui, c’est dur ! En revanche, il existe des moyens d’amplifier son absorption : la prise conjointe de vitamine C l’améliore jusqu’à 6 fois, par exemple. On vous conseille donc de prendre votre comprimé de Brad’fer avec un bon jus d’oranges pressées ! Mais même sans ça, notre recette est à base de feuille de curry (Murraya Koenigii), une plante médicinale indienne qui contient naturellement un fer non héminique et biodisponible ainsi que de la vitamine C. Le dosage de notre comprimé convient aux enfants, l’adulte peut en prendre deux.

Bon, bon… Et tu crois qu’on manque aussi de zinc ?

À toi de voir ! Une carence est généralement due à la malnutrition et à une réduction de l’apport alimentaire, et peut survenir avec un régime végétalien strict. Le zinc participe à la synthèse normale de l’ADN et à de nombreuses fonctions métaboliques ainsi qu’à la santé des os, des ongles, des cheveux, des yeux… Ces derniers temps, on a aussi beaucoup parlé de l’importance du zinc dans le fonctionnement du système immunitaire.

Allons-y pour un comprimé de Zinzinc…

Pas le Zinzinc, le ZZZinc ! Notre ZZZinc provient des feuilles de basilic (Oscimum basilicum) et du shiitaké. Chaque comprimé comprend environ 7,5 mg de zinc, soit environ 75 % des apports de référence. Attention, une grande quantité ingérée peut interférer avec l’absorption du cuivre ou du fer, il est donc préférable de ne pas se complémenter en même temps avec ces minéraux. L’apport quotidien recommandé en zinc est de 15 mg par jour chez l’homme et de 12 mg chez la femme, avec des niveaux plus élevés recommandés pour les femmes enceintes ou allaitantes.

C’est tout pour les oligoéléments ?

Tu oublies l’iode ! L’iode est un sel minéral qui ne peut être produit par notre organisme, auquel il est essentiel. Il est principalement impliqué dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, qui régulent le métabolisme de base de nos cellules. Elles agissent sur les muscles, le cœur, le tube digestif, les cheveux, etc. Chez l’enfant, elles participent à la croissance et au développement du corps. À l’âge adulte, elles contribuent au bon fonctionnement du système nerveux et à l’entretien des os.

Comment sait-on que l’on est carencé en iode ?

Une carence en iode se développe quand l’absorption d’iodure est inférieure à 20 mg/jour. Elle est rare dans les régions où on consomme du sel iodé mais fréquente dans le monde. Elle peut également survenir avec un régime végétalien strict, puisque les meilleures sources d’iode sont les produits marins, les œufs et le lait. L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande la consommation de sel enrichi en iode (sel iodé) de façon à prévenir déficit ou carence, surtout chez la population végane. Les besoins doivent être augmentés pour les femmes enceintes et allaitantes.

Il ne suffit donc pas de consommer du sel marin ?

Le sel marin contient naturellement de l’iode, mais sa volatilité est importante. Notre Ioda provient des algues brunes Fucus vesiculosus et Fucus serratus communément appelées goémon ou varech. Elles colonisent les rochers du nord de la Bretagne, où elles sont prélevées tout au long de l’année. Nous récoltons les nôtres dans un site d’exception classé Natura 2000, préservé de la pollution environnante. Chaque comprimé comprend environ 120 mg d’iode soit environ 80 % des apports de référence. Nous recommandons la prise d’un comprimé, le reste des apports étant assuré principalement par le sel iodé que l’on ajoute de temps en temps dans nos plats.

En dessert, tu nous proposes des oméga-3. On n’en a pas déjà plein notre assiette ?

Parmi les différentes sources de matières grasses dont notre corps a besoin pour maintenir une cholestérolémie normale, on trouve les acides gras polyinsaturés de la famille des oméga-6 (acide linoléique) et des oméga-3 (acide alpha-linolénique). Ils sont normalement apportés par notre alimentation, et notamment par les huiles végétales : de tournesol et de maïs pour les oméga-6 et de colza, lin et soja pour les oméga-3. Certains oméga-6 sont aussi apportés par la consommation de produits animaux terrestres (viande, œufs), et certains oméga-3 par les poissons et autres produits animaux marins. À l’heure actuelle, l’équilibre oméga-6 et oméga-3 n’est plus du tout respecté, car notre consommation est bien trop riche en oméga-6 ! Leur rapport devrait être de 4 pour 1, alors qu’il est actuellement largement supérieur, ce qui nuit à l’utilisation optimale des oméga-3 par l’organisme. Il est important de rééquilibrer la balance.

En buvant 1 litre d’huile de colza au petit-déjeuner ?

Il existe une formidable source d’oméga-3, c’est l’huile de graine de chia. Le chia est originaire d’Amérique centrale et jusqu’à présent on importait les graines du Mexique, principalement, pour les consommer en France. Or une filière de graines de chia françaises se structure depuis quelques années, et ce sont elles que nous utilisons dans notre recette.

Ça fait beaucoup de comprimés, tout ça…

Mais ne prends pas tout en même temps ! La B12 c’est le quotidien, on ne fait pas l’impasse, surtout si l’on est végane/végétarien. La vitamine D, c’est une cure qui commence en automne et dure jusqu’à la fin du printemps, quand on est tous carencés. Les minéraux, c’est quand on en a besoin et notamment aux changements de saison… Il faut de toute façon éviter les cocktails de vitamines et de minéraux, leur assimilation est limitée si on les mélange.

Comment mesurez-vous l’efficacité de vos produits ?

Nous fabriquons des compléments alimentaires : ce ne sont pas des médicaments. Ils sont déclarés auprès des autorités. La teneur en vitamine ou minéral de nos extraits naturels bio est dosée à chaque lot, et l’efficacité de nos formes actives est prouvée scientifiquement par des publications. On a aussi le retour de nos clients, notamment des sportifs suivis par des médecins qui leur font faire des analyses régulières. Enfin n’hésitez pas à demander conseil à votre propre médecin et à suivre les précautions d’emploi sur l’étiquette de chacun des produits.

CC