Acorelle : L’épilation bio au poil

Il parait qu’avant, il était de bon ton de ne pas s’épiler si on voulait incarner la vraie baba-bio. Mais ça, c’était avant ! Ou alors, était-ce jamais ? Quelles que soient les injonctions passées et les tolérances actuelles à l’égard du poil, se dépoiler ou non reste un choix personnel pour lequel nous nous devions de vous proposer les solutions… les plus au poil, et surtout les plus bio possible !

S’épiler à la pince ou au fil, voilà, et de loin, les solutions les plus écologiques. Reste qu’elles requièrent dextérité, temps et patience – denrées rares à l’heure où nous imprimons ces lignes… Un cran moins bien : l’épilateur électrique, consommateur d’électricité et pas vraiment tout terrain. Au poil : la cire orientale, mélange de sucre, d’eau et de jus de citron. Bon, mais pour la version bio et maison, on repassera quand vous aurez réussi à décoller la cire du mollet, le mollet de la chaise et la chaise de la casserole condamnée (paix à son âme).

Côté conventionnel, on nous propose nombre de bandes de cire rose fluo et autres colles chauffantes jetables bourrées de dérivés pétroliers et de colorants. Sans parler des crèmes dépilatoires ou décolorantes, dont l’odeur à l’ouverture du tube suffit à dissuader les plus téméraires. Où est cette fichue pince à épiler, déjà ? J’ai bien trois heures devant moi, finalement… Bref, à avoir tout essayé, on est en mesure de l’affirmer : il existe aujourd’hui des produits d’épilation bio efficaces et pratiques, et c’est une sacrément bonne nouvelle !

La gamme que Satoriz a retenue est celle d’Acorelle. Elle se compose de trois produits phares pour l’épilation et de trois autres pour la phase post-épilatoire – cruciale si l’on n’a pas envie de s’y remettre dans la foulée… Qui a parlé de poil dans la main ? Aïe !

L’ensemble des produits est certifié bio, avec une liste d’ingrédients courte et simple à déchiffrer.

 

Les produits d’épilation

– La cire orientale.

Sucre de canne bio et équitable, jus de citron et glycérine végétale : utilisée à la place de l’eau, cette dernière permet une meilleure adhérence du poil. Un net plus par rapport à la recette maison, le deuxième étant un dosage dans les règles de l’art, et le troisième l’ajout d’extrait de camomille (apaisante) et d’huile essentielle d’ylang-ylang, au parfum fort agréable. Le pot de cire peut être simplement placé au soleil ou au bain-marie : dès que la cire présente une texture de miel épais, elle est prête. On l’applique en très fine couche et on l’arrache avec les bandes fournies, faites de fibres de papier non tissées, lavables à l’eau et réutilisables. Cette cire est hydrosoluble : on peut enlever tous les résidus avec de l’eau.

 

– La cire royale.

Il s’agit d’une cire pelable à base de résine de pin et de cire d’abeille, garantie sans parfum pour respecter les peaux sensibles. On l’applique sur les zones les plus délicates et les poils les plus courts et les plus drus, on laisse sécher et on arrache, sans bande de tissu. Les versions conventionnelles contiennent des dérivés pétroliers qui rendent le produit élastique… Rien de cela ici, la résine de pin conférant une élasticité naturelle suffisante. Cette cire est liposoluble : on enlève les éventuels résidus avec une huile végétale. C’est un produit plus confortable et moins irritant que la cire orientale. Son seul inconvénient : l’obligation d’être chauffée au micro-onde, le bain-marie ne permettant pas d’atteindre le point de fusion de la cire. En insistant bien, on comprend qu’on pourrait placer la cire directement dans une casserole, mais à condition de condamner cette dernière. A bon entendeur…!

 

– Les bandes de cire froide.

De la cire froide pour celles qui ont des soucis de circulation sanguine, des bandes nomades prêtes à appliquer pour partir en vacances : c’est un produit que l’on connait bien en version conventionnelle, mais là encore, bourré de colorants, de paraffine et de pétrochimie (la colophane, substance très allergisante). Ici, on retrouve l’association résine de pin + cire d’abeille, avec en plus de l’aloe vera, apaisant. Il suffit de chauffer les bandes entre les mains avant de les appliquer.

 

Et après ?

Car il y a un après…

– L’huile SOS multifonction.

C’est elle qui permet de décoller les résidus de cire royale et d’apaiser la peau. Elle contient des huiles de rose musquée et d’argan ainsi que de l’extrait de Boswellia Serata (anti-inflammatoire préconisé en médecine ayurvédique) qui en font un produit multiusages dès lors qu’il est question de rougeurs, sécheresse, démangeaisons ou irritations, coups de soleil inclus.

 

– Le soin anti-poils incarnés.

Ce serait bien dommage de s’être autant appliqué pour se retrouver avec des poils incarnés, pourtant le lot des peaux sensibles. Le lendemain de l’épilation et pendant une dizaine de jours, on conseille donc d’appliquer ce soin. Pas le jour-même, car il contient de l’alcool bio, qui pique si l’on s’y frotte trop vite mais possède pour vertu de désinfecter et de conduire les actifs au cœur de l’épiderme. Soit de l’extrait de miel bio, cicatrisant et apaisant, et des acides de fruits chargés d’exfolier la peau pour permettre au poil de pousser normalement. Mazette !

 

– Le lait hydratant anti-repousse à la Truffe noire du Périgord.

Mazette, bis ! C’est vrai, ça : autour d’un chêne truffier, rien ne pousse, comme si le champignon avait asphyxié le terrain. On ne sait pas trop comment ça marche, mais cela n’a pas empêché un laboratoire de développer un actif autour de la fameuse truffe et aux utilisateurs et dermatologues de constater son efficacité. Le tout évidemment sans aucun effet sur le système hormonal, contrairement aux traitements oraux censés traiter le « problème ». Le lait hydratant contient également de l’huile de souchet, connue pour son action anti-repousse. Appliqué quotidiennement, il agit sur le nombre de poils, leur diamètre, leur vitesse de repousse, et évite les poils incarnés. Il s’agit d’un produit sans équivalent dans le conventionnel… et on se réjouit donc de pouvoir en profiter sans le comparer !

 

CC